C'est en beauté qu'ont débuté les ateliers Elevation Project cette année.
Kahil El Zabar, en chef d'orchestre minutieux, a entamé la séance par de la relaxation avant de s'attaquer à l'échauffement des artistes : jeux de mains, claquement de doigts, lancements et contrôles de la voix, choeurs... Une fois la liste des compétences artistiques des participants établie, il les a ensuite prévenus du déroulement du show final, pour lequel ils vont se préparer toute cette semaine.
La création sera collaborative, prendra en compte les pratiques amateurs ou professionnelles de chacun, et cherchera à mêler toutes sortes d'arts : vidéo, graff, danse, percussions, cuivres, chant, écriture, etc. Performances musicales et visuelles seront liées dans un spectacle transdisciplinaire. Enfin, l'objectif est que tous puissent s'inspirer de l'intervention de chacun au cours des ateliers ; le tout dans un climat de confiance né de la mise en commun d'énergies et de motivations personnelles.
Philippe et ses deux garçons Vincent (15 ans) et Raphaël (9 ans) nous ont fait l'honneur de revenir pour la seconde année de ce projet, et avouent sans grande peine revenir en raison d'un attachement personnel avec les artistes de l'Ethnic Heritage Ensemble.
Philippe et ses deux garçons Vincent (15 ans) et Raphaël (9 ans) nous ont fait l'honneur de revenir pour la seconde année de ce projet, et avouent sans grande peine revenir en raison d'un attachement personnel avec les artistes de l'Ethnic Heritage Ensemble.
Dès 2003 Philippe avait effectivement déjà participé à une série d'ateliers coordonnés par l'Ethnic Heritage Ensemble et Musiques de Nuit avant de se produire avec une soixantaine de musiciens professionnels, amateurs et semi-professionnels au Théâtre National de Bordeaux Aquitaine (TNBA). Avec ses fils, ils reviennent depuis car ils portent un réel intérêt pour ce genre d'enseignement ouvert à tous. Interrogé sur la méthode spécifique à Kahil El Zabar, Philippe l'explique par l'oralité traditionnelle des modes de transmission africains et afro-américains. Et pour qui le langage du corps a d'autant plus d'importance que nombre de musiciens ne maîtrisent pas forcément le langage musical écrit.
De son côté, Vincent, seul trompettiste participant, a su apprécier la présence bienveillante de Corey pour ses premiers pas dans Elevation Project l'an dernier. Il est également persuadé que l'on a beaucoup à apprendre de Kahil El Zabar. Il le décrit en bon chef d'orchestre, qui a su bousculer les participants pour les faire sortir d'eux-mêmes, l'année dernière ou encore aujourd'hui à l'échauffement, dans un lâcher prise contrôlé en insistant sur l'intérêt de travailler avec son instrument soi-même pour découvrir jusqu'où ce dernier peut l'emmener.
Enfin pour Raphaël le petit dernier, c'est en amusant que l'on apprend, et il apprécie d'être accompagné de son père et de son frère aîné, tout autant que de retrouver ses "copains" de l'Ethnic Heritage Ensemble. Cet atelier est pour lui un instant de partage, de découverte, d'apprentissage mais toujours en s'amusant "je viendrais même si il y avait classe !".
De son côté, Vincent, seul trompettiste participant, a su apprécier la présence bienveillante de Corey pour ses premiers pas dans Elevation Project l'an dernier. Il est également persuadé que l'on a beaucoup à apprendre de Kahil El Zabar. Il le décrit en bon chef d'orchestre, qui a su bousculer les participants pour les faire sortir d'eux-mêmes, l'année dernière ou encore aujourd'hui à l'échauffement, dans un lâcher prise contrôlé en insistant sur l'intérêt de travailler avec son instrument soi-même pour découvrir jusqu'où ce dernier peut l'emmener.
Enfin pour Raphaël le petit dernier, c'est en amusant que l'on apprend, et il apprécie d'être accompagné de son père et de son frère aîné, tout autant que de retrouver ses "copains" de l'Ethnic Heritage Ensemble. Cet atelier est pour lui un instant de partage, de découverte, d'apprentissage mais toujours en s'amusant "je viendrais même si il y avait classe !".
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